Concilier la vie d’aidant avec la vie sociale et l’activité professionnelle n’est pas toujours évident. D’où l’intérêt pour les aidants de prendre des congés. En effet, le congé donne au salarié le temps pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie, handicapé ou d’une personne âgée, à son domicile.
En France, il existe différents types de congés dédiés aux aidants. Ils permettent à ces professionnels en aide familiale d’arrêter de travailler et de se détendre un peu pendant une période déterminée. Ils ont ainsi le droit de partir en vacances et de se déconnecter entièrement des routines et des soucis de la vie quotidienne. En effet, il appartient à chacun de déterminer lequel il souhaite choisir, et cela, en fonction de sa situation.
Le congé du proche aidant (CPA)
Lorsque l’employeur accorde ce type de congé, le salarié peut cesser temporairement son travail. Il permet ainsi au proche aidant de prendre soin d’un membre de sa famille qui a besoin d’assistance. C’est-à-dire une personne dépendante.
La durée du congé peut être fixée par convention ou accord collectif d’entreprise. Ce document sert de guide et d’information sur les conditions et démarches d’octroi, de renouvellement, voire d’interruption anticipée du congé. Le cas échéant, le CPA ne doit pas dépasser 3 mois.
En principe, les aides financières pour les aidants familiaux ne sont pas rémunérées. Néanmoins, il a la possibilité de percevoir une allocation journalière du proche aidant. Son montant varie en fonction du nombre d’heures qu’il a consacré. Cette allocation vise, d’ailleurs, à compenser la perte de salaire du proche aidant.
Le congé de présence parentale (CCP)
Le congé de présence parentale est dédié au parent, salarié ou fonctionnaire ayant un enfant à charge malade. Pour bénéficier de ce droit, l’état de santé de l’enfant doit requérir des soins contraignants, mais surtout la présence soutenue du parent.
La durée du CCP peut aller jusqu’à 310 jours. D’ailleurs, ce congé doit être pris dans un délai maximum de 3 ans. Ce type de congé n’est pas aussi rémunéré même si les parents ne reçoivent pas d’aides financières. Toutefois, le parent aidant peut prétendre à un dédommagement. Par l’allocation journalière de présence parentale.
Le congé de solidarité familiale (CSF)
Le salarié a droit au CSF lorsque le proche parent dont il s’occupe se trouve en fin de vie. Il en est de même si la probabilité de sa survie est considérée comme faible. Dans ce cas, vous pouvez octroyer un congé d’une durée maximale de 3 mois dans le cas où vous assisterez un membre de la famille en péril. Un renouvellement reste également possible.
Malgré l’interruption de service, le salarié aidant ne risque pas de perdre son emploi. Dans cette optique, son maintien à son poste reste assuré.
Outre le droit au congé, les aidants familiaux jouissent d’autres droits comme l’assurance-vieillesse et le répit. Ce dernier a été instauré par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement, puis intégré à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Des mesures d’accompagnement en leur faveur sont également mises en place.